Les amphidromes sont des poissons qui ont un cycle de vie complexe impliquant des déplacements entre différents types d’habitats aquatiques. Le terme « amphidrome » désigne spécifiquement les espèces qui se déplacent entre l’eau douce et l’eau salée, mais contrairement aux poissons migrateurs typiques comme les saumons, ils n’ont pas nécessairement un comportement migratoire linéaire pour la reproduction.
Un exemple classique d’amphidrome est le gobie amphidrome, qui se reproduit en milieu d’eau douce ou saumâtre et dont les larves se déplacent vers la mer pour leur développement larvaire avant de retourner en eau douce ou saumâtre en tant qu’adultes.
Ce cycle de vie complexe leur permet d’exploiter différents environnements et de survivre dans des conditions variées. Les amphidromes jouent souvent un rôle écologique crucial en tant que proies pour d’autres animaux et en tant que régulateurs de la structure des communautés aquatiques.
Phénomène de modification d’un milieu naturel par les activités humaines. Compte-tenu de l’artificialisation et l’empiètement presque total de la surface du globe on ne peut pas dire qu’il existe toujours des espèces non-anthropisés, on préfère évaluer le degré d’anthropisation. Les moins anthropisés sont finalement les milieux dit « naturels ».
Un arbre est une plante vivace terrestre avec un tronc en bois ligneux, soutenant des branches et des feuilles chez la plupart des espèces, constituant essentiel des forêts. Un arbre se définit par sa hauteur, généralement admise au-dessus de 7 mètres. L’arbuste mesure moins de 7 mètres.
Un arbre est une plante vivace terrestre avec un tronc en bois ligneux, soutenant des branches et des feuilles chez la plupart des espèces, constituant essentiel des forêts. Un arbre se définit par sa hauteur, généralement admise au-dessus de 7 mètres. L’arbuste mesure moins de 7 mètres.
L’arbuste est un petit arbre de moins de 6–8 mètres de hauteur à taille adulte. Il porte généralement des feuilles et produit des fleurs. L’arbrisseau n’a pas de tronc, contrairement à l’arbuste.
Désigne la capacité qu’ont certains animaux à perdre une partie de leur corps volontairement. Chez les
phasmes, c’est une stratégie pour échapper à un prédateur.
Une avalanche se produit lorsqu’une grande quantité de neige et de glace glisse rapidement sur une pente. Cela peut être causé par la formation de neige et de glace et par la présence de couche plus faible en dessous. La neige en mouvement rapide enterrera tout ce qui se trouve sur son passage.
Ensemble des espèces d’oiseaux d’une région donnée. (L’avifaune comprend des espèces sédentaires et des espèces saisonnières.)
La barrière récifale ou récif barrière est une construction récifale (un rocher ou groupe de rocher à fleur d’eau) qui est éloignée de la côte et qui est séparée de celle-ci par un lagon. Un récif dit corallien est un rocher formé par les coraux.
Un biofilm est une fine couche de micro-organismes (comme des bactéries, des algues, des champignons et des protozoaires) qui se forment sur des surfaces immergées, telles que les rochers, les plantes, ou même le fond des cours d’eau. Ces micro-organismes s’attachent à la surface grâce à des substances adhésives qu’ils produisent, formant une matrice protectrice qui les aide à se nourrir et à se protéger des conditions environnementales difficiles.
Les Cactus, Cactées ou encore Cactacées (Cactaceae) sont une famille de plantes à fleurs. Ce sont presque toutes des plantes grasses ou plantes succulentes (plantes xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de « suc » pour faire face aux longues périodes de sécheresse).
Roche sédimentaire constituée principalement de carbonate de calcium et caractérisée par son effervescence à l’acide dilué, à froid.
Une caldeira (caldera) est un grand cratère en forme de bol formé par l’affaissement de la partie centrale d’un volcan. Il est causé par l’effondrement des chambres magmatiques qui se sont vidées durant les éruptions.
Le camouflage est l’ensemble des adaptations de teinte, de luminosité et de motif de couleur permettant à un organisme vivant de ne pas être détecté ou reconnu dans son milieu. La coloration de camouflage est la forme la plus commune de camouflage, qui se trouve dans une certaine mesure chez tous les animaux. La façon la plus simple pour un animal consiste à être d’une couleur similaire à son environnement. Des motifs plus complexes peuvent être observés chez les animaux comme les lézards , les papillons et les grenouilles, et bien d’autres.
S’étendant en arc de cercle vers le sud de la zone Caraïbe, cet ensemble s’étend de Porto Rico au Nord à Trinidad et Tobago au Sud.
Désigne le fait de suspendre complètement et volontairement tout mouvement. Là aussi il s’agit d’un
moyen de défense des phasmes : ils «font le mort» et se laissent tomber au sol pour se dissimuler.
Une catastrophe naturelle est un événement majeur provoqué par des processus naturels dans le monde entier. Ils peuvent avoir des effets dévastateurs sur les vies et la géographie de notre planète. Si les catastrophes naturelles sont provoquées par des causes météorologiques, sismiques ou autres sur lesquels l’homme n’a pas de prise, leurs bilans dépendent fortement du facteur humain.
Les cendres volcaniques sont constituées par un nuage de gaz volcaniques chauds qui s’élève en altitude au-dessus d’un volcan au cours d’une éruption explosive. Une fois que l’explosion c’est déroulé les cendre retombe sur le ou les territoire(s) concernés.
Une centrale géothermique est un ensemble d’équipements permettant la récupération de la chaleur (énergie) contenue à plusieurs centaines de mètres de profondeur dans la croûte terrestre, puis son transfert vers des circuits de distribution de l’énergie (chaleur ou électricité).
Une chambre magmatique est une zone souterraine de quelques dizaines à plusieurs centaines de kilomètres cubes, qui contient du magma.
Extrémité supérieure, et le plus souvent pointue.
Le climat, c’est l’ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent l’état de l’atmosphère dans une zone précise et durant une période donnée. On peut aussi parler du climat pour définir une ambiance, c’est-à-dire, l’ensemble des conditions de vie qui agissent sur quelqu’un ou quelque chose.
Il existe différentes formes de climats sur la planète : climats tempérés (océanique, continental), climats tropicaux (humides, secs, subtropicaux), climats polaires, climats subarctiques… Á ces grandes catégories de climats, s’ajoutent des climats régionaux, locaux, et même des microclimats.
Etat final du développement d’un écosystème, il y a donc un équilibre entre les différentes espèces végétales de ce milieu précis.
Les coléoptères sont des insectes pourvus d’élytres, (ailes antérieures épaisses qui protègent leur abdomen des agressions extérieures ; d’ailes postérieures, qu’ils replient au repos afin de se détendre. Ils disposent également de mâchoires puissantes, capables de broyer de nombreux aliments. Et, ils effectuent une métamorphose complète, à la différence de leurs congénères. Ils naissent sous la forme d’un œuf. Ils deviennent ensuite une petite larve, puis une nymphe, avant d’atteindre l’âge adulte. Ces quatre phases de vie sont très régulières chez les coléoptères.
En zoologie, animaux vivant des restes des repas d’un autre animal.
Tous les conifères sont des plantes ligneuses : des arbres en grande majorité, avec cependant quelques espèces arbustives. Leurs feuilles, en général longues et linéaires, sont appelées aiguilles ; mais elles peuvent aussi être plates et appliquées contre le rameau ; ce sont alors des écailles. Ces arbres ont les organes reproducteurs sont en forme de cônes (pomme de pin).
Tous les conifères sont des plantes ligneuses : des arbres en grande majorité, avec cependant quelques espèces arbustives. Leurs feuilles, en général longues et linéaires, sont appelées aiguilles ; mais elles peuvent aussi être plates et appliquées contre le rameau ; ce sont alors des écailles. Ces arbres ont les organes reproducteurs sont en forme de cônes (pomme de pin).
Unique en Europe, le conservatoire du Littoral a été créé en 1975. C’est un établissement public qui a pour mission d’acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels.
La Conférence des Parties (COP) est née à la suite du Sommet de la Terre de Rio de 1992 qui a donné naissance à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. Les pays signataires de la CCNUCC se réunissent annuellement depuis 1995 lors de ce qu’on appelle la Conférence des Parties. Ces réunions ont pour but de vérifier la bonne application des objectifs de la CCNUCC.
La première Conférence des Parties a eu lieu en Allemagne en 1995, durant cette réunion, les 196 pays signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ont mis en place des objectifs quantifiés de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
La côte-sous-le-vent est la côte « protégé des vents (alizés) » par les massifs montagneux. Cette partie de l’île est sèche de par la compression et le réchauffement des vents redescendant la montagne qui, engendre une évaporation.
Le cycle des nutriments dans un écosystème forestier désigne l’ensemble des processus par lesquels les éléments nutritifs, tels que le carbone, l’azote, le phosphore, et d’autres minéraux essentiels, sont recyclés dans l’écosystème. Ces nutriments circulent à travers les différents composants de l’écosystème, tels que les plantes, les animaux, le sol, et les micro-organismes, en passant par des phases d’absorption, de transformation, et de restitution.
Voici un résumé des étapes clés de ce cycle :
Ce cycle est essentiel pour le maintien de la productivité et de la santé de l’écosystème forestier, car il permet le renouvellement constant des nutriments nécessaires à la croissance des plantes et au fonctionnement de l’ensemble de l’écosystème.
Un cyclone est une très forte perturbation atmosphérique qui est née au-dessus des eaux chaudes des océans de la zone intertropicale, et qui s’accompagne de larges mouvements de vents parfois très violents et de pluies torrentielles. À souligner que ces dépressions changent de nom dépendamment de son origine. Ils portent le nom d’ouragan ou hurricane dans la mer des Antilles et dans le golfe du Mexique et Typhon dans l’ouest du pacifique et de cyclone dans l’océan Indien et le sud-ouest du Pacifique.
Un cyclone est caractérisé par la conjonction de 3 principaux phénomènes qui peuvent engendrer des dégâts lors de leur passage :
Un cyclone manifeste sa puissance dévastatrice dans trois domaines fondamentaux : le vent, la pluie et la mer.
La Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement est un service déconcentré de l’État français. La DEAL a pour mission de mettre en œuvre le Grenelle de l’environnement (décisions politiques prises pour préserver l’environnement). Elle joue un rôle dans tous les domaines (logement, transport, aménagement du territoire …) pour réduire au maximum l’impact de l’Homme sur l’environnement.
Une espèce (ou communauté) décidue à des feuilles caduques qui tombent en période sèche dans les zones tropicales ou à la saison automnale dans les zones tempérées.
La déforestation ou déboisement est un phénomène par lequel on assiste à une diminution des de la couverture forestière dans un territoire donné. Ce phénomène vise de nos jours plus particulièrement la destruction des forêts équatoriales. Comme conséquences directes, il entraine une aggravation des impacts sur le climat et sur la biodiversité.
Un creux topographique dont l’altitude du fond est inférieure à celle des régions voisines et dont les pentes convergent vers lui.
Transformation de zones arides ou semi-arides en déserts, généralement sous l’effet du surpâturage, du déboisement, de l’application de mauvaises pratiques d’irrigation et de travail du sol, du changement climatique ou d’une combinaison de ces facteurs.
Bras de mer plus ou moins long et resserré entre les deux côtes qui le bordent, et mettant en relation deux étendues marines ou lacustres.
Le concept de développement durable a été formalisé en 1987 à l’occasion des travaux de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, dans le rapport Brundtland, du nom de la présidente de la commission. Le développement durable se définit comme » un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ”.
Appliqué à l’économie, le développement durable intègre trois dimensions :
Les diatomées sont un type de micro-algues unicellulaires qui font partie du phytoplancton. Elles sont caractérisées par une paroi cellulaire en silice (verre naturel), appelée frustule, qui présente souvent des motifs très détaillés et complexes. Ces micro-organismes vivent dans des environnements aquatiques, aussi bien en eau douce qu’en eau salée, et sont présents sur diverses surfaces immergées, y compris les rochers et les plantes.
Désigne la différence d’aspect entre le mâle et la femelle au sein d’une même espèce.
Le terme distale est principalement utilisé pour désigner des parties de l’organisme qui sont éloignées du corps ou d’une partie du corps.
Le dôme volcanique est le résultat de la lente extrusion de lave épaisse et visqueuse qui donne une morphologie en dôme.
Action de nettoyer ou creuser le fond d’une rivière, d’un port, etc., au moyen d’un outil nommé drague.
Désigne un fruit possédant une seule graine : son noyau.
Musée de plein air destiné à exposer le système écologique propre à une communauté, en particulier à une société rurale.
Un écosystème est un ensemble dynamique où des organismes vivants interagissent entre eux et avec leur milieu. Un écosystème se compose essentiellement de deux éléments. Un environnement, avec ses caractéristiques physiques telles que l’eau, le climat, la lumière, la matière organique : c’est le biotope. Et d’autre part la biocénose, qui englobe les êtres vivants spécifiques à ce milieu comme les plantes, les animaux et les micro-organismes.
Il existe alors plusieurs types d’écosystèmes : une forêt, un étang ou une plage mais également des micro-écosystèmes, qui représentent une unité inférieure à celle de l’écosystème mais aussi des macro-écosystèmes (biomes) qui sont composés d’un ensemble d’écosystèmes plus petits.
Tourisme centré sur la découverte de la nature, dans le respect de l’environnement et de la culture locale.
Lorsqu’un courant aérien rencontre un relief suffisamment large, et même si celui-ci est assez peu élevé, une partie au moins de la masse d’air transportée par le vent ne peut contourner l’obstacle que lui oppose le relief (montagne), mais franchit cet obstacle en subissant une ascendance orographique (soulevé par la pente du sol). Les versants exposés à ces masses d’air reçoivent une quantité importante de précipitations (versant au vent des îles tropicales par exemple).
L’effet de serre est un processus thermique naturel de réchauffement du climat dû aux gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère, à savoir principalement la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4). On parle d’effet de serre par analogie avec la pratique de jardinage qui consiste à cultiver sous serre. Ce concept repose sur la captation du rayonnement infrarouge, fourni par la chaleur solaire, au sein d’un environnement clos sous verre. Ce processus d’isolation permet alors aux plantes et cultures à l’intérieur de la serre de bénéficier d’un microclimat artificiel. À plus grande échelle, l’effet de serre garantit une température moyenne sur terre avoisinant les 15°C contre -18°C si ce système naturel n’existait pas. L’effet de serre est donc un phénomène naturel et bénéfique.
Cependant, il est généralement associé aux dangers du changement climatique. Alors qu’en réalité c’est la production en quantité trop importante par l’homme de gaz à effet de serre (GES) qui cause un réchauffement climatique préjudiciable à l’équilibre climatique de la planète :
Désigne les ailes antérieures durcies de certains insectes, qui parfois recouvrent au repos les ailes
postérieures.
L’empreinte écologique est un outil de mesure de la pression exercée par l’homme sur la nature. Il permet d’évaluer la surface dont la terre a besoin pour subvenir à nos besoins et absorbe nos déchets. L’empreinte écologique varie en fonction du mode de vie des individus c’est-à-dire, plus on consomme, plus son empreinte écologique est importante.
On appelle énergies fossiles les énergies produites à partir de roches issues de la méthanisation d’êtres vivants morts et enfouis dans le sol depuis des millions d’années, comme le gaz naturel, le pétrole ou le charbon. Ces énergies ne sont pas renouvelables et ne sont présentes sur terre qu’en quantité limitée, leur reconstruction naturelle demandera des millions d’années.
L’exploitation de ces combustibles fossiles est à l’origine de dégâts environnementaux comme la production de gaz à effet de serre. Cette utilisation massive des énergies non renouvelables cause un important déséquilibre du cycle carbone, ce qui entraine une hausse du réchauffement climatique.
Désigne la discipline scientifique consacrée à l’étude des insectes. On appelle donc les spécialistes des
insectes, les entomologistes.
L’envasement est un dépôt de fins sédiments, constitués de particules de roches et de limon/argile dans le fond d’un bassin lac, mares… L’envasement est donc une forme de sédimentation réalisée avec de la vase.
Se dit d’un organisme, généralement végétal, vivant sur des plantes qui ne sont pour lui qu’un support.
L’éruption phréatique est une éruption explosive. Ce type d’éruption est causé par un contact entre une masse d’eau de la nappe phréatique et du magma. Le volcan va donc expulser un nuage de vapeur d’eau et, de fines gouttelettes d’eau condensée, parfois accompagné de gaz volcaniques.
Une éruption volcanique est la période d’activité d’un volcan pendant laquelle il expulse de son cratère divers matériaux comme, de la lave, des téphras, des gaz ou des cendres. Il s’agit d’un phénomène géologique relativement prévisible grâce aux observatoires vulcanologiques. Il est cependant difficile de prévoir la durée de cet évènement et les dégâts qu’il peut causer. On peut noter également qu’il y en permanence entre 40 à 50 éruptions volcaniques sur Terre.
Une espèce est un ensemble d’organismes possédant des caractéristiques communes et aptes à se reproduire entre eux.
Désigne une espèce, présente hors de son aire de répartition ou de son aire de dispersion habituelle.
Une espèce, une sous-espèce ou un taxon inférieur présent en dehors de son aire de répartition naturelle (passée ou présente) et de dispersion potentielle (c’est-à-dire en dehors de l’aire de répartition occupée naturellement ou pouvant être occupée sans introduction directe ou indirecte ou intervention de l’homme) ; comprend les parties, gamètes ou propagules de ladite espèce pouvant survivre et ultérieurement se reproduire.
Une espèce exotique envahissante est une espèce non native, introduite (généralement par l’homme) dans un nouvel environnement où elle se répand rapidement, souvent au détriment des espèces locales et des écosystèmes.
Les espèces halophiles sont des espèces qui affectionnent les milieux salés (seul 2% des plantes sont halophiles). Contraire de halophobe, les plantes halophiles se trouvent sur les plages côtières, dans les marais salants et les mangroves.
Une espèce, une sous-espèce ou un taxon inférieur, présent dans son aire de répartition naturelle (passée ou présente) ou de dispersion potentielle (c’est-à-dire dans l’aire de répartition occupée naturellement ou pouvant être occupée sans introduction directe ou indirecte ou intervention de l’homme).
Espèces caractéristiques exclusives d’une autre biocénose qui sont présentes soit en petit nombre et sporadiquement dans un biotope considéré, soit en état de vitalité réduit car développées en dehors de leur biotope normal.
Espèces dont la présence est aussi normale dans le biotope considéré que dans tout autre biotope.
Espèces préférentielles d’un biotope donné, qu’elles soient représentées en abondance ou en exemplaire isolé et qu’elles soient constantes ou sporadiques.
Espèces nécessitant de telles exigences en habitat particulier et étendu que leur conservation permettra la sauvegarde de beaucoup d’autres espèces rares et menacées.
Espèces qui assurent simultanément des fonctions similaires au sein d’un écosystème donné.
L’ évent d’un volcan ce situe dans la croûte terrestre. Il permet au magma de remonter par le bas. Un volcan ouvert et actif expulse du gaz et du magma à travers cet évent, réduisant la pression dans la chambre magmatique en dessous. Dans le cas ou l’évent est bouché, cela peut entraîner une éruption explosive extrêmement dangereuse.
Une faille est une cassure qui se propage au sein d’un milieu rigide. Elle se caractérise par différents types de déplacements tous liés à la contrainte tectonique (compressive ou extensive) à l’origine de la faille.
La faune correspond à l’ensemble des espèces animales vivant dans un même espace géographique à une période donnée. Elle s’oppose à la flore. Pour apporter des précisions on peut ajouter différents préfixes comme par exemple l’avifaune (oiseaux), mégafaune (animaux géants).
La flore correspond à l’ensemble des espèces végétales vivant dans un même espace géographique à une période donnée. Le terme ne doit pas être confondu avec la végétation. En effet, cette dernière se limite aux plantes vivant en un endroit particulier alors que la flore répertorie toutes les espèces réunies au sein d’un même biotope.
La forêt de la pluie ou forêt hygrophile se compose d’une végétation étagée qui résulte de la concurrence pour l’espace et la lumière. Ce type de forêt, se développe à une certaine altitude reste très humide tout au long de l’année.
La forêt d’elfes ou « Elfin woodland » est la plus haute des formations montagnardes. Elle se développe sur les sommets et sur les pentes supérieures des principaux sommets. Elle se compose de petits arbres de 3 à 6 m de haut avec des branches rampantes et des troncs déformés, chargés de mousse et d’épiphytes. La Clusia venosa est l’espèce dominante qui pousse en grandes parcelles pures entrelacées avec ses racines aériennes en Dominique. Source : https://www.fao.org/3/ca9988en/ca9988en.pdf
La forêt hygrophile ou forêt de la pluie se compose d’une végétation étagée qui résulte de la concurrence pour l’espace et la lumière. Ce type de forêt, se développe à une certaine altitude et reste très humide tout au long de l’année.
Forêt située sur la zone la plus élevée de la plage.
Forêt des zones inondées d’eau douce périodiquement.
La forêt mésophile est une forêt intermédiaire, entre la forêt humide et la forêt sèche.
C’est une forêt hygro-mésophile (hygro – aime la pluie / mésophile : une forêt intermédiaire, entre la forêt humide et la forêt sèche), elle se situe à l’intersection des forêts ombrophile montagnarde et sempervirente saisonnière.
Forêt humide sur substrat volcanique.
La forêt sèche, forêt xérophile, à feuilles caduques, aussi appelée hiémisylve, est l’écosystème d’une végétation arborée dense ou semi-dense. Elle alterne de brefs climats pluvieux saisonniers avec des climats secs plus longs.
Forêt située sur substrat calcaire ou volcanique avec une saison sèche marquée.
Forêt située entre 100 m et 400 m d’altitude avec une saison sèche peu marquée.
La forêt tropicale est une forêt située dans la zone intertropicale et qui, par conséquent, a un climat tropical, et dont la végétation prédominante est composée de larges feuilles. La température annuelle moyenne est en général supérieure à 27 °C et son humidité est très variable. Il existe trois classes différenciées en fonction de leurs précipitations : la forêt tropicale humide ou forêt pluvieuse (souvent une forêt primaire, voir une forêt primitive), la forêt tropicale sèche et la forêt de mousson ; auxquels il faudrait ajouter les forêts inondées ou les zones humides et les mangroves.
Forêt xérophile à feuilles caduques, aussi appelée hiémisylve, est l’écosystème d’une végétation arborée dense ou semi-dense, qui alterne de brefs climats pluvieux saisonniers avec des climats secs plus longs.
Formation arbustive d’altitude avec un couvert arboré < 10 %.
Gaz et vapeurs émis par les volcans au voisinage du cratère, à l’ouverture des crevasses ou à la surface des coulées de laves.
Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz naturels présents dans l’atmosphère terrestre et qui emprisonnent les rayons du soleil, stabilisant la température à la surface de la planète à un niveau raisonnable.
Depuis le 19ème siècle, la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est en constante progression, causée en grande partie par :
Les Gerridés (Gerridae) sont une famille d’insectes de l’ordre des Hémiptères et du sous-ordre des Hétéroptères (punaises).
Ils sont communément appelés araignées d’eau, appellation qui leur vient sans doute du fait de leurs longues pattes, mais il s’agit bien d’insectes, à 6 pattes, et non d’araignées. Leur capacité à se déplacer sur l’eau leur vaut aussi le nom de patineurs de l’eau.
Les glissements de terrain se produisent lorsque le sol sur une pente devient moins stable. Cela pourrait se produire pour diverses raisons, notamment l’érosion, l’écoulement des eaux souterraines et la déforestation.
Les gobiidés sont une famille de poissons d’eau douce ou marine, connus sous le nom de gobies. Ils sont souvent de petite taille et sont reconnus pour leur nageoire pelvique fusionnée en une sorte de disque qui peut leur servir de ventouse pour se fixer sur les surfaces. Les gobies se trouvent dans divers habitats, allant des récifs coralliens aux rivières et aux lacs.
Ils sont souvent étudiés en raison de leur diversité et de leur adaptabilité. Les gobies jouent également un rôle écologique important, en tant que proies pour de nombreux prédateurs et parfois en tant que nettoyeurs dans les récifs coralliens.
Les gorgones sont des animaux marins présents dès 20 mètres de profondeurs. Ils sont différents des coraux de part leur taille (10 cm à 1 mètre, contre moins de 10 cm pour les coraux) et leur couleurs (globalement plus vives : rouge, jaune…).
Les gymnospermes sont des plantes faisant partie d’un sous-embranchement des phanérogames (plante à graines) qui inclut les plantes dont l’ovule est à nu au lieu d’être enfermé à l’intérieur d’un ovaire et d’un fruit clos est porté par une feuille fertile.
La résurgence consiste en l’apparition d’eaux souterraines en surface. La résurgence géothermique est donc une eau issue chaude des profondeurs de la Terre. Elle est la source de l’énergie géothermale).
Le lieu ou type de site dans lequel un organisme ou une population existe à l’état naturel.
Un végétal héliophile (ou plus rarement photophile) est un organisme ayant d’importants besoins en lumière pour se développer. Les espèces héliophiles sont parfois désignées sous le nom d’héliophytes.
A la différence des algues, les herbiers sont des « plantes à fleurs » qui forment des prairies sous-marines (en milieu salin uniquement) stabilisant par leurs racines les étendues sableuses et offrant refuge, nourriture et nurserie pour nombre de larves et juvéniles de poissons ou de crustacés.
Transparent comme le verre.
Les hydrophilidés Hydrophilidae sont une famille de coléoptères aquatiques polyphages dont la taille varie de 1 à 50 mm, avec environ 3400 espèces décrites dans 200 genres.
Île constituée de roches calcaires provenant d’une sédimentation. Les Antilles calcaires sont représentées par les îles qui n’ont pas été le siège d’une activité volcanique et qui sont partiellement ou totalement recouvertes par les formations carbonatées. En Guadeloupe par exemple l’île de la Grande-Terre est entièrement constituée de roches calcaires provenant d’une sédimentation ayant débuté il y a 5 millions d’années et achevée il y a 400 000 ans lorsque cet ensemble a définitivement émergé.
Une île volcanique est une étendue de terre entourée d’eau formée par l’arrivée en surface d’un volcan. Les îles volcaniques sont des île hautes s’opposant aux îles basses elles d’origine calcaire.
Désigne le temps de développement de l’oeuf, de la ponte à l’éclosion.
Une espèce inféodée à un milieu est une espèce qui est liée très fortement à ce milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci.
Une espèce inféodée est une espèce qui est très fortement liée un organisme ou un milieu et qui peut difficilement vivre sans celui-ci.
L’inflorescence est la disposition des fleurs sur la tige d’une plante à fleur. Cette disposition est souvent caractéristique de la famille de la plante.
Une inondation se produit quand une terre est recouverte d’eau alors qu’elle n’est normalement pas ainsi. Cela peut se produire chaque fois qu’il y a une quantité importante de précipitations ou de fonte des glaces qui fait déborder un lac, une rivière ou des étangs.
Une vaste région dans la partie de la terre et des mers vaguement comprises entre les tropiques du Cancer et du Capricorne. Cette zone développe un climat avec une faune et une végétation très riche.
Le jardin créole est un espace représentatif du mode de culture traditionnel des Antilles et de Guyane dans lequel les plantes cultivées manuellement y sont associées. Autrefois, il pouvait assurer une large part d’autosuffisance alimentaire. Aujourd’hui, il joue un rôle d’appoint alimentaire, médicinal et ornemental. Le jardin créole est un élément du patrimoine agricole et culturel.
Les Kalinas, sont une ethnie amérindienne que l’on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d’Amérique du Sud. Ils sont de langue et de culture kalinago.
Organe de la fleur, le labelle concerne avant tout les Orchidées. Il sert à attirer les insectes jusqu’au gynostème (les organes sexuels soudés des Orchidées).
Petit lac d’eau salée entre la terre et un récif corallien.
Étendue d’eau de mer, comprise entre la terre ferme et un cordon littoral.
Un lahar est un mélange d’eau et de matériel géologique composé d’argiles, de sables et de grosses roches. Ces deux composés forment un mélange homogène qui va se transformer en coulée de boue.
Une larve est un stade de développement post-embryonnaire chez de nombreux animaux, qui précède la phase adulte de l’organisme. La larve est généralement très différente de l’adulte en termes de forme, de fonction et de mode de vie. Ce stade est souvent associé à une métamorphose, au cours de laquelle l’animal passe par des changements majeurs pour atteindre sa forme adulte.
Les larves jouent souvent un rôle crucial dans la reproduction et la dispersion des espèces. Elles peuvent coloniser de nouveaux habitats, ce qui aide à la survie et à la propagation de l’espèce. De plus, le stade larvaire peut permettre à l’adulte de se concentrer sur la reproduction, tandis que les larves se consacrent à la recherche de nourriture et à la croissance.
Chaque groupe d’animaux a ses propres caractéristiques spécifiques de larve, mais en général, le stade larvaire est une étape transitoire essentielle avant d’atteindre la maturité.
La lave est une roche en fusion, plus ou moins fluide, émise par un volcan lors d’une éruption. La lave est issue d’un magma, réserve de roche en fusion située dans l’épaisseur des couches rocheuses solides de la planète. Sa température varie de 700 à 1200 degrés, une fois expulsée et au contact du sol elle refroidit et se transforme en roche volcanique.
Organisme complexe très résistant formé de l’association d’un champignon et d’une algue, qui ressemble à la mousse.
Oiseaux qui vivent et se nourrissent sur la vase, grâce à leurs pattes et leurs becs qui sont adaptés au milieu humide et vaseux.
La lithosphère est l’enveloppe rigide de la surface de la Terre. Elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur.
Faciles à reconnaître grâce à leurs longues antennes qui peuvent dépasser la longueur de leur corps, les Cérambycidés, appelés couramment capricornes ou longicornes, sont représentés par quelque 30 000 espèces.
Plante cryptogame à tige grêle, dont les spores renferment un alcaloïde.
Masse pâteuse de matières minérales en fusion issue des volcans. En refroidissant elle forme de la roche.
Animal vertébré, à température constante, respirant par des poumons, à système nerveux central développé, dont les femelles portent des mamelles.
Forêt influencée par la mer sur sol inondé, la mangrove a plusieurs rôles écosystémiques très importants pour l’homme et les écosystèmes vivants que sont les récifs coralliens, espèces pélagiques et écosystèmes terrestres. Ses palétuviers, qui constituent en grande partie la construction de la mangrove sont indispensables à la protection du littoral. Les racines échasses brisent l’énergie des vagues, rendent les eaux plus calmes à l’intérieur de la mangrove et permettent la déposition de sédiments et particules fines. Les polluants et métaux lourds sont aussi piégés avec les particules et se déposent dans la vase. Les palétuviers absorbent également l’excédent de nutriments provenant du ruissèlement terrestre, dépolluant l’eau et contribuant ainsi à la bonne santé des récifs et des herbiers marins.
Les écosystèmes de mangroves sont aussi de véritables puits de carbone, un rôle primordial pour la régulation du climat. Les palétuviers, comme toutes les plantes, transforment le carbone atmosphérique en matière organique, ce qui leur permet de pousser. Mais quand ces palétuviers meurent, leur dépouille n’est pas décomposée, mais enfouie dans la boue sous la surface de l’eau. Le carbone est piégé sous les sédiments anoxiques ce qui empêche son émission dans l’atmosphère. Il est estimé que les mangroves du monde entier stockent 34 millions de tonnes de carbone par an.
La mangrove, une forêt les pieds dans l’eau, est un réservoir de biodiversité formé par des arbres extraordinaires appelés : Palétuviers qui sont les seuls arbres capables de vivre dans l’eau salée. On ne décompte pas moins de quatre espèces de palétuviers : Rhizophora mangle (palétuvier rouge) en eau profonde, Avicennia auriculiformis (palétuvier noir) (eau peu profonde), Lagunculuria racemosa (palétuvier blanc) et Conocarpus erecta (palétuvier gris) tous deux en zones sèches.
Les mangroves en Haïti couvrent une superficie estimée à environ 20517 ha (foprobim 2014 / Haïti mangrove report final) et sont présents dans tout le pays. Parmi les plus grandes zones de mangroves d’Haïti en matière de taille on peut citer : La zone des Gonaïves/l’Estère/Grande Saline dans le département de l’Artibonite avec 8940 ha et celle de Caracol (Parc des Trois baies) dans le département du Nord-Est avec 3990 ha. En Guadeloupe, 8000 ha de mangroves sont recensés par l’ONF.
Menacée par les activités des populations locales notamment en Haïti, les palétuviers sont coupés abusivement pour la production du charbon de bois. En Guadeloupe la forêt marécageuse (une forme de mangrove) sur laquelle est implanté Jarry (zone commerciale et industrielle importante) est passé de 800 (en 1950) à 200 ha aujourd’hui. Le dragage, l’agrandissement du port et la pollution en sont les causes principales. Mais, la mangrove a une importance capitale dans l’équilibre de l’écosystème et remplie de nombreuses fonctions dont :
En conclusion, la mangrove joue un rôle primordial pour la biodiversité et la survie de l’Homme. Protéger la mangrove, c’est protéger notre richesse !
Peuvent être saumâtres et sont souvent à la périphérie des mangroves. Ils sont habités par la fougère dorée (Acrostichum aureum) ou l’herbe coupante (Cladium mariscus).
Microclimats désigne l’ensemble des conditions météorologiques d’une zone de faible extension géographique qui diffèrent du climat général de la zone considérée. Ces spécificités locales sont dues en général aux caractéristiques topographiques, géologiques et hydrologiques locales.
La microplaque est petite plaque tectonique
Désigne la capacité à se rendre semblable à son environnement. Les phasmes imitent non seulement la
couleur du milieu dans lequel ils se trouvent mais aussi la texture.
Le terme néotropical désigne une région biogéographique spécifique qui couvre une partie importante de l’Amérique du Sud, ainsi que certaines zones d’Amérique Centrale et des Caraïbes. Cette région est caractérisée par une biodiversité unique et un climat varié, allant des forêts tropicales humides aux savanes sèches.
Regroupe l’ensemble des nervures du limbe de la feuille, et signale la disposition des nervures d’une feuille. La nervation s’applique également au règne animal en précisant la répartition des nervures sur les ailes des insectes.
Position occupée par un organisme, une population ou plus généralement une espèce dans un écosystème. C’est l’environnement unique servant à assurer l’existence d’un organisme ou d’une espèce.
La nuée ardente ou déferlement pyroplastique est un mélange de gaz et d’éléments solides en suspension (blocs, cendres), à haute température, se propageant à grande vitesse dans l’atmosphère. Ce phénomène dangeureux se produit lors des éruptions volcaniques du type explosif.
(Entomologie)Phase du développement des insectes située entre la larve et l’imago caractérisée par une métamorphose partielle.
(Entomologie) Insecte lépidoptère nocturne de la famille des Noctuidae, caractérisé par des ailes brunâtres à bandes foncées et une coloration jaune sur les ailes postérieures.
Odonate est le nom d’un ordre d’insectes. Il est composé des libellules et des demoiselles. Le grand public parle souvent des « libellules » pour englober le tout. Pourtant, les libellules sont plus grosses que les demoiselles et gardent leurs ailes contre leur corps au repos. Les odonates sont surtout visibles près de points d’eau, élément indispensable à leur reproduction. Ce sont des prédatrices. D’ailleurs, le mot « odonate » signifie « mâchoire dentée » en grec ancien.
L’Office National des Forêts (ONF) est un organisme public responsable de la gestion durable des forêts publiques du territoire français. Il gère 120 000 km2 de forêts publiques (44 000 km2 en France métropolitaine et 76 000 km2 dans les départements d’outre-mer, principalement en Guyane française). Ses trois actions principales sont : La production de bois (L’ONF produit 40 % du volume du bois d’œuvre récolté annuellement en France). ; L’accueil du public : L’ONF aménage des aires d’accueil et met en place des itinéraires et des visites, notamment à destination des écoliers et, la protection du territoire et de la forêt.
L’ONF (Office National des Forêts) est un organisme public responsable de la gestion durable des forêts publiques du territoire français. Il gère 120 000 km2 de forêts publiques (44 000 km2 en France métropolitaine et 76 000 km2 dans les départements d’outre-mer, principalement en Guyane française). Ses trois actions principales sont : La production de bois (L’ONF produit 40 % du volume du bois d’œuvre récolté annuellement en France). ; L’accueil du public : L’ONF aménage des aires d’accueil et met en place des itinéraires et des visites, notamment à destination des écoliers et, la protection du territoire et de la forêt.
Désigne une structure ou une membrane qui ferme ou couvre une ouverture.
Se dit d’une feuille pennée (feuille composée de folioles disposées de chaque côté de la tige de la feuille, généralement par paires l’une en face de l’autre) dont le sommet se termine par deux folioles opposées.
Les orgues basaltiques sont des formations rocheuses particulières, d’origine volcanique. Ils sont formés de basalte, comme leur nom l’indique, et leur forme évoque un peu les tuyaux d’un orgue.
Gaz chimiquement instable et hautement réactif (dont chaque molécule se compose de trois atomes d’oxygène, contre deux habituellement) essentiellement présent au niveau du sol dans les villes, ou dans la stratosphère. Au niveau du sol, l’ozone peut être une irritante pulmonaire. Dans la couche d’ozone stratosphérique, ce gaz joue un rôle important en protégeant la surface de la terre des rayonnements ultraviolets (UV) biologiquement nocifs, dont on sait qu’ils constituent un facteur de risque non négligeable pour les cancers de la peau, les cataractes oculaires et la suppression du système immunitaire des mammifères.
Créé en 1989, le Parc national de la Guadeloupe est l’un des dix parcs nationaux de France, et le premier crée dans les outre-mers. Il est composé d’une multitude de paysages, abritant une des forêts tropicales les mieux conservées des Petites Antilles, des espaces marins exceptionnels composés de récifs, d’herbiers et d’une vaste mangrove.
Aujourd’hui sa vaste zone d’adhésion lui permet de s’engager dans le développement durable aux cotés des communes adhérentes de la charte de territoire.
Désigne, au sein d’une espèce sexuée, la capacité à se reproduire sans fécondation.
Les espèces pélagiques sont des espèces vivant en haute mer.
Désigne un organisme vivant qui se nourrit de matières végétales. Les phasmes sont phytophages, certains sont polyphages (ils mangent plusieurs espèces de plantes).
Les pics et les toucans font partie des piciformes. Ce sont des oiseaux arboricoles dont la forme du bec est caractéristique, en forme de ciseau à bois chez les picidés et très grand et incurvé chez le toucan (la taille du bec pouvant dépasser celle du corps). La langue est très longue. Les pieds possèdent quatre doigts opposés, deux vers l’avant et deux vers l’arrière, ce qui leur permet de grimper avec agilité aux arbres.
Ce sont des drogues végétales qui peuvent être utilisées entières ou sous forme d’une partie de plante. Dans la Caraïbe, les plantes médicinales sont utilisées pour guérir divers maux car elles sont nombreuses et contiennent des propriétés médicamenteuses. On les répertorie dans la « pharmacopée traditionnelle ». Ces termes désignent l’ensemble des médicaments utilisés par une région donnée, en application de la médecine traditionnelle en vigueur dans cette région. Il s’agit souvent de plantes. N’étant pas forcément consignée à l’écrit, la « pharmacopée traditionnelle » est un savoir collectif appelé en créole “Rimèd razié” ou “rimèd fèy’.
Les plaques tectoniques sont des éléments de la lithosphère terrestre causant les séismes dans le monde. Il y en a 15 majeures, de nature lithosphérique (dont les plaques Caraïbe et Nord-américaines font parties) et 40 autres mineures. Elles se déplacent de 1 à 20 cm par an en suivant les mouvements convectifs qui existent dans le manteau terrestre. Elles sont les principales actrices de la tectonique des plaques de par ce mouvement. Elles peuvent se déplacer de trois façons. Elles peuvent s’écarter l’une de l’autre, ce sont des plaques divergentes. Ou bien elles peuvent être convergentes et se heurter et causer une subduction. Enfin, deux plaques peuvent aussi simplement coulisser l’une contre l’autre.
Une pluie acide est une précipitation de solutions diluées d’acides minéraux forts, qui est formée par le mélange dans l’atmosphère de divers polluants industriels (essentiellement du dioxyde de soufre et des oxydes d’azote) avec l’oxygène et la vapeur d’eau en suspension dans l’air. Ils ont un impact négatif sur l’environnement et la santé humaine en affaiblissant ou tuer les arbres des forêts (c’est le cas pour de vastes étendues de forêts en Europe, en particulier en Europe de l’Est, et l’Ouest américain).
Un pneumatophore est un organe respiratoire émergeant des racines (excroissances) du palétuvier et de divers autres arbres de marais des zones marécageuses.
La porosité est le rapport entre le volume de vide (pores) et le volume total d’une substance / d’un sol…
Animal qui se nourrit de proies vivantes qu’il tue (vivante ou non)
Un prisme d’accrétion représente une structure d’origine tectonique liée à l’accumulation de sédiments au niveau d’une fosse de subduction.
Le Protocole de Kyoto a été établi en Décembre 1997 par les négociateurs des 180 États adhérents à la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, proposée par l’ONU au Sommet de Rio en 1992).
Ce protocole visait à réduire, grâce à des engagements juridiquement contraignants, les émissions de six gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et trois substituts de chlorofluorocarbones) d’au moins 5 % par rapport au niveau de 1990.
Le protocole de Kyoto fixait des objectifs spécifiques aux pays industrialisés, soit les plus gros émetteurs de GES. La période d’engagement s’étalait entre 2008 et 2012 en application des réductions certifiées obtenues entre 2000 et 2007. Chaque pays s’est vu fixer des cibles maximales individuelles ou « quantité attribuée ». Celles-ci ont été négociées par chacun des pays.
Le protocole de Kyoto n’est entré en vigueur que le 16 février 2005 pour une première période d’engagement de 4 ans (entre 2008 et 2012). Une seconde période d’engagement a été décidée lors de la 18e Conférence des Parties à Doha en 2012. Elle s’étend de 2013 à 2020 et conserve les mêmes objectifs que la période précédente mais concerne encore moins de pays, certains s’étant désengagés du Protocole comme le Canada et d’autres, comme la Russie et le Japon, ayant décidé de ne pas s’engager sur une seconde période.
Partie épaisse de la nervure d’une aile antérieure d’insecte.
Présence de poils.
La pupation est une phase cruciale dans le cycle de vie des insectes holométaboles, tels que les papillons, les mouches, et les coléoptères. Cette phase marque la transition entre le stade larvaire (chenille chez les papillons, asticots chez les mouches, etc.) et le stade adulte.
La pupation est le processus par lequel une larve se transforme en une chrysalide (ou puppe) en préparation pour la métamorphose finale en un insecte adulte. C’est une étape clé où se produit une transformation radicale dans la structure et la fonction du corps de l’insecte.
Le type péléen, explosif, a été défini en 1902 à la Montagne Pelée (île de la Martinique, Antilles françaises). Ces volcan sont caractérisés par une lave est pâteuse, car riche en silice. Elle ne peut s’écouler en sortant du cratère et s’accumule sur place en formant un dôme souvent hérissé d’aiguilles.
Un rameau est une petite branche de l’arbre, sur lequel vont pousser des feuilles. Une branche ramifiée est une branche divisée (scindée) en plusieurs rameaux.
La ravine est issue d’un phénomène géologique qui consiste en la formation de grands trous d’érosion causés par la pluie et les intempéries dans les sols où la végétation ne protège plus le sol. La ravine a un sol pauvre, sec, chimiquement mort et peu fertile. La ravine humide celle dans laquelle ruissele des filets d’eau
Le réchauffement climatique aussi appelé réchauffement planétaire est un phénomène caractérisé par une augmentation de la température des océans et de l’atmosphère (donc de l’effet de serre), ce qui entraine notamment une fonte de la calotte polaire et donc une augmentation du niveau des océans. Les changements climatiques ou dérèglements climatiques sont des modifications durables des paramètres statistiques du climat global de la planète. Ces changements ne sont pas uniquement dus aux activités humaines, ils proviennent également d’influences extérieures et de processus intrinsèque de la Terre.
Les variations climatiques résultent principalement des activités humaines : déboisement, irrigation, mais surtout émission de gaz à effet de serre !
Un récif est un rocher ou groupe de rochers à fleur d’eau, généralement au voisinage des côtes.
Les récifs coralliens sont des édifices construisent par des petits animaux bâtisseurs appelés «polypes» qui vivent en colonies et que l’on appelle les coraux qui fabriquent un squelette en calcaire dur. Ce phénomène peut aboutir à la formation d’une barrière de corail. Les récifs coralliens protègent le littoral de la houle ou les vagues et des intempéries. Ils servent aussi de lieux de refuge, de nourriture pour les poissons et d’autres espèces aquatiques.
Les réseaux trophiques (ou chaînes alimentaires) décrivent les interactions alimentaires entre les différentes espèces d’un écosystème, illustrant qui mange qui. Ils montrent comment l’énergie et les nutriments circulent à travers l’écosystème, reliant les producteurs primaires, les consommateurs, et les décomposeurs
Une réserve naturelle est une partie du territoire où la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu naturel présente une importance particulière. Il convient de soustraire ce territoire à toute intervention artificielle susceptible de le dégrader.
La richesse spécifique prend en compte le nombre d’individus d’une même espèce que l’on peut rencontrer dans un écosystème donné.
Par définition, la ripisylve est la végétation bordant les milieux aquatiques. Elle peut former un liseré étroit ou un corridor très large. Ce mot vient de “ripa” qui veut dire rive et de « sylva » qui veut dire forêt.
Désigne la partie des précipitations qui s’écoule à la surface du sol. Le ruisselement est la part d’eau de pluie qui par infiltration passe de la surface du sol à un cours d’eau ou au réseau hydrique (sous-terrain).
Le ruissellement, est l’écoulement des eaux de surface. Elles sont constituées des précipitations (pluie) qui s’écoule à la surface du sol et qui pour tout ou partie s’infiltrent dans le sol.
Une saline est un milieu humide salin. C’est un marécage ou une zone marécageuse dans où divers animaux se nourrissent de terre pour en tirer les sels minéraux essentiels à leur organisme.
Eau qui est composé d’un mélange d’eau douce et d’eau de mer, qui présente alors un degré de salinité intermédiaire.
Une sécheresse est caractérisée lorsque les précipitations dans une région sont inférieures à la moyenne au point d’avoir un effet négatif sur l’approvisionnement en eau. Cela peut avoir un impact important sur l’agriculture car les cultures ne peuvent pas pousser sans eau et peut conduire à la famine.
En écologie, on parle d’espèces sédentaires pour désigner soit des animaux fixés sur le substrat (moules, huîtres, balanes, coraux, anémones, vers, etc.), soit des animaux mobiles, mais dont on sait qu’ils n’effectuent aucune migration, ni aucun déplacement important tout au long de leur vie.
La sédimentation qualifie l’ensemble des processus par lesquels les particules en suspension et en transit cessent de se déplacer et se déposent, devenant ainsi des sédiments.
Ensemble de particules en suspension dans l’eau, l’atmosphère ou la glace et qui a fini par se déposer sous l’effet de la pesanteur, souvent en couches ou strates successives causant de l’envasement dans les étangs.
Un séisme est une secousse ou une série de secousses brèves, imprévisibles et parfois dévastatrices localisées dans le sol et découlant d’une libération brusque d’énergie accumulée par les déplacements des plaques tectoniques de l’écorce terrestre autour d’un foyer appelé l’épicentre. En d’autres termes, un séisme est provoqué par une rupture brutale entre deux compartiments rocheux de la croûte terrestre séparés par une cassure appelée faille et génère des vibrations dénommées ondes sismiques qui se propagent dans le sous-sol jusqu’à la surface du sol. L’intensité d’un séisme s’appelle magnitude et elle est mesurée, sur l’échelle de Richter, par la quantité d’énergie qu’il libère à l’aide d’un appareil appelé sismomètre.
est une secousse du sol résultant de la libération brusque d’énergie accumulée par les interactions entre les plaques tectoniques.
Les sépales sont des petites feuilles différentes des pétales, à la texture rugueuse et à l’aspect herbacé, que l’on trouve entre la tige et les pétales et qui servent de gaine extérieure au calice floral.
La zone sismogène est une zone qui produit des secousses sismiques.
Qui produit des tremblements de terre, on parle de zone ou de comportement sismogène.
Le sol d’origine volcanique offre les meilleures conditions de fertilité, ce qui permet l’apport d’éléments minéraux. Cette caractéristique, alliée à un territoire escarpé et à un sol d’origine volcanique, confère aux vins un taux d’acidité caractéristique de ces mousseux.
Socle rocheux situé en profondeur dans le sous-sol sur lequel reposent plusieurs autres couches de terrain.
Espace de la forêt qui croît entre le sol et le dessous des houppiers des arbres de la canopée. Il se compose d’une végétation arbustive, buissonnante et herbacée.
Le stratovolcan est un volcan au volcanisme explosif, qui se caractérise par des versants très pentus, et la présence d’un dôme à son sommet, composé de lave très visqueuse et empli de gaz. Il possède également plusieurs bouches émissives de laves, fumerolles…
Elles sont les limites des plaques tectoniques convergentes et se caractérisent par la plongée d’une plaque océanique sous une autre plaque. C’est la plaque la plus dense passe sous l’autre.
La transition énergétique désigne le passage d’un système énergétique qui repose essentiellement sur l’utilisation des énergies fossiles, épuisables et émettrices de gaz à effet de serre (que sont le pétrole, le charbon et le gaz), vers un bouquet énergétique donnant la part belle aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. Parmi les principales EnR, on trouve : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie géothermique, l’énergie hydraulique…
Un tremblement de terre est une secousse ou une série de secousses brèves, imprévisibles et parfois dévastatrices localisées dans le sol et découlant d’une libération brusque d’énergie accumulée par les déplacements des plaques tectoniques de l’écorce terrestre autour d’un foyer appelé l’épicentre. En d’autres termes, un séisme est provoqué par une rupture brutale entre deux compartiments rocheux de la croûte terrestre séparés par une cassure appelée faille et génère des vibrations dénommées ondes sismiques qui se propagent dans le sous-sol jusqu’à la surface du sol. L’intensité d’un séisme s’appelle magnitude et elle est mesurée, sur l’échelle de Richter, par la quantité d’énergie qu’il libère à l’aide d’un appareil appelé sismomètre.
Les tsunamis peuvent survenir à la suite des tremblements de terre, d’éruptions volcaniques ou d’explosion sous l’océan. Les ondes sismiques peuvent secouer les fonds marins, ce qui déplace d’énormes quantités d’eau dans l’océan. Cela provoque la propagation de grosses vagues depuis l’épicentre. En eau profonde, les vagues se déplacent rapidement ; quand ils atteignent les zones côtières peu profondes, ils ralentissent mais leur hauteur augmente. Ces vagues peuvent causer d’énormes dégâts lorsqu’elles atteignent la terre.
Le volcan en sommeil est un volcan actif/vivant qui n’a pas eu d’éruption depuis très longtemps, mais qui pourrait rentrer en éruption à nouveau.
Un volcan est une structure géologique qui résulte de la montée d’un magma puis de l’éruption de matériaux issus de ce magma, à la surface de la croûte terrestre ou d’un autre astre. Il peut être aérien ou sous-marin.
voir volcan vivant
Les volcans Hawaïen sont appelés volcans rouges. Ils donnent lieu à des éruptions effusives (ou lavique), aussi appelée « éruptions de type hawaïen ». Elles se caractérisent par des coulées de lave particulièrement liquide d’une température de 1.200 °C. Elles s’écoulent alors sur les flancs du volcan.
Le volcan vivant ou actif est un volcan qui a eu au-moins une éruption durant les derniers 10 000 ans passés. Un volcan actif/vivant peut être en éruption ou en sommeil.
Les xérophiles sont des organismes extrêmophiles vivants dans des milieux très pauvres en eau. Divers organismes, parmi lesquels des bactéries, des champignons, des plantes, des insectes, des nématodes et la crevette Artemia salina peuvent tolérer une dessiccation extrême.
L’expression Zone importante pour la conservation des oiseaux, renvoie à un inventaire scientifique dressé en application d’un programme international de Birdlife International visant à recenser les zones les plus favorables pour la conservation des oiseaux sauvages.
La zone de subduction est localisée à la limite en deux plaques. La subduction, elle est un phénomène qui se caractérise par le processus d’enfoncement d’une plaque tectonique sous une autre plaque « plus légère ». On l’observe généralement de la manière suivante : la plaque océanique (plus lourde) glisse sous la plaque continentale (plus légère) ou sous une plaque océanique récente. Ce mouvement constant bien que lent est à l’origine des volcans et cause également des séismes.
Zone naturelle présentant un intérêt écologique, faunistique ou floristique particulier ayant fait l’objet d’un inventaire scientifique national sous l’autorité du Muséum National d’Histoire Naturelle pour le compte du Ministère de l’Environnement.
Une zone humide est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Un milieu humide apparaît lorsque la nappe phréatique arrive près de la surface, affleure ou encore, lorsque des eaux peu profondes recouvrent les terres. Il existe deux types de zones humides : les zones humides côtières et les zones humides marines. L’une et l’autre se différencient par la proximité de la mer.
Au sens juridique, la loi sur l’eau définit les milieux humides comme « les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
Selon la convention de Ramsar, les milieux humides sont « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres ».