La fougère arborescente est endémique des petites Antilles et constitue une plante relativement commune à des altitudes moyennes en forêt dense humide. Elle est dite « monocaule » car elle est dépourvue de toute ramification latérale. Elle atteint les 6 mètres.
Le faux-tronc de la fougère, que l’on appelle un stipe est noir, recouvert d’un manchon de racines qui stabilise la fougère et la maintient en position droite. Les frondes, portant des feuilles vert foncé, atteignent une longueur moyenne de 2,5 mètres et une largeur de 1,5 mètres.
Les fougères se multiplient par propagation de leurs spores, ou bien par repiquage des jeunes plants.
La fougère arborescente, qu’il est interdit de prélever dans la nature, a une grande valeur décorative. Elle requiert énormément d’humidité, un sol acide, très riche en matière organique et une situation d’ombre ou de mi-ombre. Elle déteste le vent.
Dans les sous-bois de la forêt dense humide
La destruction, la dégradation et la fragmentation des milieux naturels constituent les principales menaces affectant les espèces végétales. L’archipel Guadeloupe présente un taux de déforestation particulièrement élevé, le plus fort de tout l’outre-mer. Le développement urbain et agricole est en particulier responsable de la disparition progressive de nombreuses espèces des forêts de basse altitude. Notamment la fougère arborescente Cyathea pungens, « En danger critique » également.
Cyathea pungens