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Poisson lion

Description :

Ce poisson originaire du bassin Indo-Pacifique a débarqué en 1992, après la destruction d’un aquarium de Floride pendant l’ouragan Andrew. Depuis, il connaît une invasion impressionnante, sa population progresse très vite. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 30 000 œufs tous les 4 jours (soit 2,5 millions d’œufs par an).

De plus, à cause de ses épines empoisonnées présentes dans les nageoires il effraye. Elles contiennent un neurotoxique provoquant une douleur très puissante qui peut en cas de piqûre entraîner des paralysies passagères.

Habitat :

Le poisson-lion est une rascasse commune peuplant les récifs de l’océan Indien, qui, n’avait jamais été observée dans l’Atlantique avant son invasion en 1992.

Pourquoi est-il invasif ?

Il n’a quasiment pas de prédateur naturel dans la région. Alors qu’il est lui-même un prédateur efficace et extrêmement agressif, capable de dévorer une vingtaine de poissons en 30 minutes. Il se nourrit de toutes les espèces de poissons, crabes, crevettes, poulpes, … Il représente donc une grande menace pour la biodiversité.

De plus, même s’il ne s’attaque pas directement aux coraux, il mange aussi des poissons herbivores qui nettoient le récif. Indirectement, il détruit donc de nombreux écosystèmes coralliens.

Les Bahamas ont été envahis les premiers, mais aujourd’hui, c’est toute la région de la Grande Caraïbe qui est menacée (les Bermudes, les îles Caïman, Cuba, la Jamaïque, la République dominicaine, Puerto Rico, le Honduras, le Costa Rica, Haïti, les îles Vierges, Belize, le Panama).

Comment l’éradiquer ?

Les initiatives vont bon train, au Honduras, s’ est développé un programme pour apprendre aux pêcheurs et aux habitants à chasser l’intrus à l’aide de harpons.

De plus, les scientifiques apprennent éduque les carnassiers (mérous, requins coralliens ou les murènes) à les dévorer en les nourrissants à la main de poissons-lions.

L’étape suivante est de convaincre les habitants de manger le poisson-lion. Avec ses longues épines venimeuses, il a mauvaise réputation, mais il est comestible. En Guadeloupe et en Martinique, des restaurateurs en ont déjà fait un mets gastronomique.

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