Description :
Le raton laveur de Guadeloupe, plus connu sous le nom de « racoon », fut longtemps considéré comme une espèce endémique, lui conférant le titre d’emblème du Parc National de Guadeloupe. Mais, ce petit mammifère nocturne a bel et bien été introduit, à l’époque coloniale. Originaire d’Amérique du Nord et mesurant 80 cm de long en moyenne, le raton laveur est un solitaire. C’est aussi, un prédateur omnivore (qui se nourrit d’animaux et de végétaux), il s’attaque aux insectes, amphibiens, poissons, invertébrés aquatiques, petits mammifères et vers de terre. La principale caractéristique du racoon est de ne rien manger qu’il n’ait lavé au préalable dans une mare ou un cours d’eau.
Et, bien que son masque caractéristique et sa queue touffue et tigrée plaisent, cette espèce exotique envahissante s’est répandu sur presque toute la planète. Omnivore, cueilleur insatiable, habile chasseur et pécheur de poissons et d’écrevisses, le racoon apparait comme une sous-espèce du raton-laveur d’Amérique (Procyon lotor Linnaeus) ou, une variante de l’espèce qui aurait évolué à part, du fait de l’insularité, mais sur ce point les avis des experts divergent.
Habitat :
De nature peu farouche, le raton laveur se croise parfois à proximité des habitations. En Guadeloupe, le racoon est ubiquiste (présent dans pratiquement dans tous les habitats), bien qu’il préfère les zones boisées humides et dans les endroits où l’accès à l’eau est facile (comme dans le cœur de Parc de la forêt tropicale en Basse-Terre).
Facteur de menace :
Leur durée de vie théorique est de l’ordre de 15 ans, leur longévité réelle est bien moindre ; ils meurent souvent jeunes empoisonnés par les pesticides, victimes des pièges des chasseurs ou tués par des chiens errants, des rapaces ou des voitures.
Procyon lotor minor