De la classe des annélides (ver à anneaux), les vers de terre sont hermaphrodites et présentent un corps segmenté en anneaux, porteurs de petits poils, des soies, qui facilitent leur mobilité. Un lombric est adulte lorsque la « bague colorée » apparaît dans le premier tiers de son corps. C’est le « clitellum ». Sa bouche se situe à l’extrémité la plus proche de ce bourrelet et sa queue à l’opposé. Certaines espèces vivent jusqu’à huit ans. Ils résistent au gel et aux sécheresses en limitant leur activité.
Les différents types de vers de terre
Le rôle des vers de terre
Le ver rajeunit le sol et les maintient fertiles ! Il est de plus très écologique. Indicateur de la qualité et de l’état du sol, il joue un rôle essentiel dans la qualité et l’état du sol, il joue un rôle essentiel dans la biologie de celui-ci. Il fragmente et incorpore la matière organique dans le sol. En brassant la terre il améliore la structure du sol ainsi que sa porosité. Les galeries que creusent les vers de terre favorisent la pénétration de l’eau dans les sols, diminuant ainsi l’érosion, l’engorgement et le ruissèlement de surface. Le ver de terre est « l’ossature de la fertilité, colonne vertébrale des sols cultivés » comme le décrit François Gatineau, auteur d’Eloge du ver de terre.
Menaces pesant sur les vers de terre
Perte de biodiversité, le nombre de vers de terre par m3 de sol régresse fortement dans les zones d’agriculture intensive avec le travail du sol, l’utilisation d’engrais, l’irrigation et l’absence de couverture végétale en décomposition au sol.
Disparition ciblée, certains pesticides sont conçus pour spécialement tuer les lombrics.
Lumbricina