La Caraïbe est de par sa localisation intertropicale et à la convergence de trois plaques est une zone exposée aux catastrophes naturelles comme : les séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, cyclones, glissements de terrain, inondations, sécheresse ou encore les incendies de forêt.

En effet, les îles de la Caraïbe ont été formées globalement grâce à la subduction des plaques tectoniques. Ces îles, au volcanisme ancien ou récent sont donc toutes menacés par les risques sismiques. Certaines zones comme celle de la capitale d’Haïti étant située sur la faille d’une microplaque les rends plus vulnérables à ce risque.

Les îles où le volcanisme est encore jeune et actif sont exposées aux risques d’éruption volcanique.

De plus, les plaques tectoniques étant en mouvement constant peuvent causer en lien avec les séismes, des tsunamis.

D’un autre côté, la localisation de la Caraïbe est également une zone de risques cycloniques. En effet, situé en zone intertropicale on y trouve des fortes chaleurs combinées aux eaux très chaudes (au moins 26,5° sur 50 mètres de profondeur). Les cyclones se créés sur l’océan dans cette zone dite de convergence et leurs vents accélérés par le jet stream un vent de 400km/h. Selon leur puissance ils peuvent frapper très violemment les îles situées sur leurs trajectoires.

Finalement, les risques naturels peuvent être prévisibles (cyclone, tsunami, inondation…) ou soudains (séisme, éruption volcanique, lahars, glissement de terrain…) et c’est aussi en cela que se loge leur dangerosité.

Leur prévisibilité et la prévention qui en est faite permet de limiter leurs conséquences. Par exemple, les cyclones étant des évènements prévisibles, la population est invitée à faire des réserves et s’isoler dans un lieu sûre quand cela est possible.

Cependant, les évènements imprévisibles sont eux beaucoup plus destructeurs (selon leur force). Les séismes à forte magnitude font office d’exemple, en Haïti la force de ceux-ci et la soudaineté de ces évènements cause énormément de dégât (matériels et humains). La prévention et les exercices de prévention sont les seuls moyens existants pour s’en prémunir.

Enfin, bien que les principales causes de catastrophes dans la zone soient naturelles, le changement climatique à lui aussi une responsabilité dans l’occurrence et la violence de catastrophes comme les cyclones.

Ils sont de plus en plus puissants et dévastateurs à cause de l’accentuation des éléments nécessaires à la formation des cyclones notamment les eaux extrêmement chaudes dans la zone intertropicale. Dans les îles, la destruction de la mangrove connue pour sa capacité à atténuer la force des vagues est un élément aggravant causant la destruction accrue des territoires.

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