Tranbleman tè nan teritwa Karayib la

On recense environ 100 000 séismes d’origine tectonique (mvt des plaques) sont enregistrés chaque année sur la planète, mais très peu sont ressentis par l’homme.

L’étude sur les séismes et ses mécanismes se nomme la sismologie, c’est-à-dire l’étude de la propagation des ondes sismiques à l’intérieur de la terre. La sismologie moderne utilise les concepts physiques de la mécanique newtonienne appliqués à la connaissance de de la Terre.

Avant de parler du séisme, il faut expliquer 2 principes associés :

  • La rupture des roches au niveau de la faille, selon l’importance du séisme, le mouvement sur la faille peut modifier durablement le paysage autour de la faille.
  • L’émission d’ondes sismiques qui se propagent dans la Terre, dans toutes les directions jusqu’à la surface où elles peuvent provoquer de graves dégâts(matériels et humains).

Les ondes sismiques et leurs mécanismes

La sismologie globale étudie la structure interne de la Terre en utilisant les enregistrements des ondes produites par les séismes à très grandesdistances. En effet, quand la magnitude du séisme est suffisante (supérieure à 5), les ondes qu’il émet peuvent être mesurées sur toute la surface de la Terre. Les trajets et formes de ces ondes dépendent des milieux traversés. Leur étude permet donc de définir la structure mais également les propriétés physico-chimiques des différentes enveloppes terrestres.

La sismologie a aussi permis de mettre en évidence de « grandes » discontinuités (interfaces) dans les structures profondes du globe délimitant par la suite une structure interne bien précise. Vous l’avez compris que grâce à ces ondes (P, S et celles de surfaces), on a put deviner la structure de la terre. Comment ? Par le biais du milieu dans lequel elles se propagent, car ses ondes se propagent différement selon le milieu.

Les ondes P se propagent dans les solides, les liquides et les gaz, alors que les ondes S ne se propagent que dans les solides. On sait aussi que la vitesse depropagation des ondes sismiques est proportionnelle à la densité du matériel dans lequel elles se propagent. Grace à cela, on peut identifier les couches de la terre jusqu’au noyau ainsi que leur état respectif. Comme les rayons lumineux (étudiés en optique), les trajets des ondes sismiques dans la Terre dépendent des propriétés physiques des milieux traversés (densité, vitesse, coefficients de réflexion, de transmission, de réfraction, etc.). Ainsi, les ondes S ne se propagent pas dans le noyau externe de la Terre : celui est donc liquide !

En combinant les relevés de plusieurs séismes, à différents endroits de la Terre, on peut en déduire la structure interne de la Terre. Ce qu’on appelle la tomographie sismique.

Le sismomètre va être l’appreil qui va servir à mesurer ses ondes, de manière très précise le mouvement du sol dans un large champ de fréquences. Voivi le type de mesure physique effectué lorsqu’on va les classées :

  • capteurs enregistrant le déplacement du sol -> sismomètres mécaniques
  • capteurs enregistrant la vitesse du sol -> vélocimètres
  • capteurs enregistrant l’accélération du sol -> accéléromètres

Il y a des réseaux sismiques à différentes échelles: locale, régionale, mondiale, selon le type d’application ou étude envisagé

Localisation

Afin de localiser un séisme, 2 paramètres sont prise au compte :

  • son temps d’origine, c’est-à-dire à un moment (t) ou à lieu l’ébranlement sismique.
  • son hypocentre (le foyer), le lieu (coordonnée = x,y,z ou latitud, longitude, profondeur) où se crée le séisme. Qu’on en parle d’épicentre, on évoque la projection à la surface de la terre de l’hypocentre.

« La localisation des séismes repose largement sur l’analyse des temps d’arrivées des ondes sismiques de volume (P et S) et sur l’étude des formes d’ondes. Elle peut se faire indépendamment de la connaissance que l’on a de la taille et de la durée de l’évènement. »

Evaluation des séismes

(en cours de publication)

L’arc des Petites Antilles, est un lieu où se produisent de nombreux séismes.

Il est bon de rappeler que la croûte terrestre est un couche constituée d’énormes plaques de roches (plaques tectoniques) morcelées de manière irrégulière. Ainsi, la zone où deux plaques (ou plus) se rencontrent s’appelle une limite de plaque.

Les plaques sont en mouvement constant et celui-ci n’est ni régulier ni continu. Une grande partie de l’activité sismique et volcanique mondiale se déroule le long des limites de plaques. Leurs mouvements libèrent de l’énergie et causent les séismes que nous ressentons (à condition qu’ils soient à faible profondeur et proches d’habitations).

À ces limites, les plaques interagissent entre elles de différentes manières, il existe des mouvements de :

-Divergence (les plaques s’éloignent)
-Convergence (les plaques se rapprochent)
-Coulissement (les plaques coulissent l’une contre l’autre)

Le mouvement convergent, à l'origine des zones de subduction est le mouvement principal se produisant dans la Caraïbe orientale. En effet, la plaque Nord américaine glisse sous la plaque Caraïbe plus légère, la lithosphère s'épaissit en bordure de plaque et permet la formation des îles caribéenne et des chaînes de montagne d'Amérique centrale.

Bien que l’on parle plus souvent des séismes tectoniques, il existe également les séismes d’origine volcanique. Ils sont générés par le mouvement du magma au sein de la lithosphère (roche). Le magma étant moins dense que la roche environnante remonte à la surface, brise la roche au cours de son déplacement et génère des séismes.

Les tremblements de terre n’étant pas des évènements prévisibles, ils doivent faire l’objet d’actions de prévention. Notre zone est considérée à haut risque, il faut donc respecter dans les constructions les réglementations parasismiques en vigueur et apprendre les comportements à avoir avant, pendant et après un séisme.

Pour ce faire, nous avons recensé quelques liens/vidéos didactiques ou informatifs sur la question :

On pense souvent à d’Haïti quand on parle de séismes car elle a déjà été victime de nombreux évènements très destructeurs. La cause s’explique très simplement par sa situation géographique et l’interaction des plaques sous son sol. L’île d’Hispaniola est située à la frontière des plaques Caraïbe et Nord-américaine. C’est alors formé entre ces deux plaques majeures une microplaque nommé Gonâve. Cette dernière, vient alors couper Haïti en sa capitale, ses mouvements causent alors les dégâts que nous connaissons tous.

Cette frontière est également morcelée par diverses failles que sont : La faille de la presqu’île du Sud (Enriquillo/Plantain Garden), la faille septentrionale, la faille Nord-Hispaniola et la faille Muertos-Neiba-Matheux qui sont potentiellement sismogènes.